Pendant une semaine du 5 février au 12 février, j'écoutais dans la blanche douceur de la neige, tous ces cris d'enfants qui montaient au ciel de la vallée du Lambon, comme autant de fleurs ou de feux d’artifices exaltant la joie la plus simple donc la plus sacrée.
Comme Pierre Moinot, j'écoutais la douceur de la vie. Rien n'est plus important que la joie d'un enfant, rien n'est plus sucré que l'amour d'une femme.
Je pense chers voisins, qu'il y aurait beaucoup à faire dans notre petite vallée. Non pas pour jeter de la poudre aux yeux, mais plutôt mettre au cœur des petites filles et des petits gars qui naissent aujourd'hui, l'amour de cette simplicité sage comme pour les petits bergers de Pierre Moinot, qui surent lire la douce beauté de cette petite vallée, étant pour ces enfants lieu de jeux, lieu de travail précoce.
C'est dans l'enfance que tout se construit, c'est dans l'amour des êtres et des choses, aussi simples soient-ils que le sens de la vie apparaît.
Quelques personnalités fortes nous ont laissé les codes pour une vie pleine et heureuse, ensemble, ici et maintenant.
Comme mon épouse venue de la grande île de Madagascar, je suis un "étranger" et j'ai choisi cette petite vallée pour y élever une grande famille, je suis parfois critique devant l'apathie générale et la capacité de mes contemporains de n'être "jamais content", pourtant depuis trente ans et oui déjà, j’œuvre maladroitement parfois au développement de notre petit "pays".
Je pense que nous devrions plus fortement nous inscrire dans les pas de Migault et de Moinot; peut-être pourrions-nous envisager des jeux culturels dans la vallée du Lambon, pour transmettre aux plus jeunes l'invisible travail des plus humbles, ainsi que l'héritage de ces deux grands hommes.
Pour plus de renseignements :
les sites officiels de nos communes voisines :
Sites de la commune de Mougon et blog de Montaillon (officiels) :
Lo papet Montaillonés
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