Pas de bol pour le traitement des rejets ménagers et autres, nous devions avoir à Lezay une usine pionnière et .... modèle. Nous serions à écouter les décideurs, porteurs politique de ce projet novateur, une référence pour la .... France, l’Europe, le monde; pourquoi pas l'univers, non je rigole.
Enfin, moi Montaillonais, habitant d'un "écart", où ni la commune, ni la communauté de communes, ni le Pays Mellois, n'interviennent pour nous apporter le minimum obligatoire pour vivre, gestion de l'eau et des déchets, connexion internet incertaine, enfouissements des lignes, etc ..... cela me répugne et me révolte.
Tant d'argent gaspillé par ceux-la même qui parlent sans cesse de société participative et collaborative et qui passent outre les interrogations légitimes d'ingénieurs et autres compétences locales mettant en doute de la réalité de la réalisation de tels projets.
Sans entrer dans les détails, je vous laisse lire des articles de la NR de 2014, début de l'aventure à 2015, mise en liquidation de la société d'économie mixte du Luzeen porteuse du projet.
Quid des responsables de cette "débâcle", la légion d'honneur je suppose!
Vidéo de l'Inauguration par Mme la Ministre, que c'est beau d'avoir raison contre tous. C'est nous les dindons de la farce!
Enfin, moi Montaillonais, habitant d'un "écart", où ni la commune, ni la communauté de communes, ni le Pays Mellois, n'interviennent pour nous apporter le minimum obligatoire pour vivre, gestion de l'eau et des déchets, connexion internet incertaine, enfouissements des lignes, etc ..... cela me répugne et me révolte.
Tant d'argent gaspillé par ceux-la même qui parlent sans cesse de société participative et collaborative et qui passent outre les interrogations légitimes d'ingénieurs et autres compétences locales mettant en doute de la réalité de la réalisation de tels projets.
Sans entrer dans les détails, je vous laisse lire des articles de la NR de 2014, début de l'aventure à 2015, mise en liquidation de la société d'économie mixte du Luzeen porteuse du projet.
Quid des responsables de cette "débâcle", la légion d'honneur je suppose!
Beaucoup de temps de mise en œuvre, beaucoup d'argent .... dépensé pour rien! Oxalor à Lezay : " Une révolution "
La Nouvelle République 18/02/2014
Epilogue d'une aventure lancée voilà onze ans Ã
Lezay, l'unité de traitement et de valorisation des déchets
ménagers Oxalor, à Lezay, vient enfin d'être inaugurée. En
saluant, au côté de Michel Mazon, président d'Oxalor, les
nombreux partenaires impliqués dans ce projet qui a vu le jour sur
une ancienne friche industrielle – dont la communauté de communes
du Lezayen, les voisins de Lusignan, partenaires dans la Sem du
Mélusayen ainsi que la Région – le maire Joseph Joubert a
également souligné l'intérêt que ce procédé suscite déjà Ã
l'international. A preuve des représentants venus des États-Unis,
Canada, Madagascar, Sénégal étaient également présents à cette
inauguration. « Ce procédé innovant, qui s'appuie sur une
technique ancestrale utilisant la chaux, permet le traitement de nos
déchets au quotidien pour les transformer en produits secs,
recyclables et utilisables en amendement ou combustible, a
rappelé l'élu. Cette révolution gêne considérablement tous
ceux qui profitent très largement de cette filière sur le dos de
nos concitoyens. Que de bâtons dans les roues, quelle course
d'obstacles ! La démonstration est aujourd'hui faite de son
intérêt environnemental et financier. » Concluant :
« Nous souhaitons que toutes les ordures ménagères du
Mellois soient traitées ici, afin que le montant de la colonne de
droite des feuilles d'impôts de nos concitoyens diminue ».
" Pouvoir d'achat et bien-être "
De son côté, Ségolène Royal a redit son
intérêt pour ce procédé. En effet la Région participe Ã
hauteur de 450.000 € au capital de la société et
intervient à hauteur de 2 millions d'euros en garantie
d'emprunt : « J'ai toujours cru à ce projet, alors
que j'étais opposée à l'installation d'un incinérateur dans le
Marais poitevin, a déclaré la présidente. Aujourd'hui
encore, il existe des réticences mais c'est bon signe : si
c'était facile, ce serait curieux ». Ajoutant : « Un
des plus performants en terme de volume de valorisation du déchet
qui devient une matière première avec un coût de traitement
fortement diminué, ce procédé touchera les gens au niveau du
pouvoir d'achat et du bien-être. C'est aussi une formidable
occasion de limiter les pollutions liées à l'entassement des
déchets, même si on a fait des progrès considérables dans ce
domaine ». Michel Mazon, président de la société Oxalor
et concepteur du procédé, a évoqué le défi qu'il s'est imposé
il y a onze ans : « Ce jour est l'aboutissement d'une
belle aventure. Cette idée est née en 1997 de
l'imagination fertile d'un Bourguignon aujourd'hui disparu. Elle a
été améliorée sans relâche ».
L'usine Oxalor de Lezay en liquidation judiciaire
L'usine
de Lezay avait été inaugurée il y a un an, en
février 2014.
Rien ne se perd, rien
ne se crée, tout se transforme. Sur son site, Oxalor reprend
cette citation d'Antoine Lavoisier. C'est avec cette promesse de
valorisation à 90 % des déchets que les promoteurs du procédé
innovant Oxalor avaient convaincu. Ils avaient convaincu des
élus du Lezayen, de Lusignan, de la CAN et de la Région de se
lancer dans cette nouvelle façon de traiter leurs ordures en
construisant une usine innovante à Lezay. Usine qui aura coûté
7,5 millions d'euros et qui emploie à ce jour treize
permanents (lire
l'édition du 20 février).
Les collectivités locales engagées
financièrement
Quatre ans plus tard, la Société
d'économie mixte locale du Pays Mélusayen qui portait le
projet a été tout simplement liquidée. La liquidation
judiciaire a été prononcée hier, par le tribunal de commerce de
Niort constatant que « l'entreprise débitrice se trouve
dans l'impossibilité de poursuivre son activité et d'offrir une
perspective de redressement ».
Le tribunal a toutefois autorisé la poursuite d'activité pendant deux mois, jusqu'au 25 avril, ce qui permet également aux candidats à la reprise qui avaient déposé un dossier à la date butoir du 18 février, d'affiner leur offre. En « off », plusieurs acteurs proches du dossier parlent de trois offres présentées qui poursuivraient dans l'usine de Lezay une activité liée aux déchets, avec ou sans le procédé Oxalor. Il faut désormais attendre le 11 mars, date à laquelle le tribunal de commerce de Niort se prononcera sur une éventuelle reprise.
Le tribunal a toutefois autorisé la poursuite d'activité pendant deux mois, jusqu'au 25 avril, ce qui permet également aux candidats à la reprise qui avaient déposé un dossier à la date butoir du 18 février, d'affiner leur offre. En « off », plusieurs acteurs proches du dossier parlent de trois offres présentées qui poursuivraient dans l'usine de Lezay une activité liée aux déchets, avec ou sans le procédé Oxalor. Il faut désormais attendre le 11 mars, date à laquelle le tribunal de commerce de Niort se prononcera sur une éventuelle reprise.
Plus de 3 millions d'argent public
Si la situation de l'usine Oxalor de Lezay
connaît un fort retentissement, c'est qu'elle était la seule, en
France, à tenter le pari d'un tel traitement des déchets Ã
l'échelle industrielle. C'est aussi parce que des fonds publics y
ont été massivement investis, par la conviction d'élus, persuadés
d'ouvrir la voie à une autre manière de traiter les déchets en
les recyclant à 90 % et en limitant l'enfouissement. La SEML
du pays Mélusayen qui vient d'être liquidée comptait ainsi
51 % de capitaux publics et 49 % de privés. Au rang des
fonds publics, figurait en bonne place la Région, très engagée
financièrement et politiquement. La
présidente d'alors, Ségolène Royal, était d'ailleurs venue
couper le ruban inaugural, il y a un an,
devant un parterre d'invités, évoquant une « révolution »
observée depuis l'étranger.
Elle avait engagé 2,3 millions d'euros dans l'aventure (en participation au capital, avances remboursables et apports en comptes courants). Auxquels il faut ajouter 2,4 millions de garantie d'emprunt qui, là aussi, risquent fort d'être perdus (si le prêt a été entièrement utilisé). Les locomotives du projet, les communautés de communes du Pays Mélusin (Lusignan) et du Lezayen au début (communauté de communes de Melle ensuite) ont elles aussi perdu gros : 450.000 € par exemple pour la première. Du côté de la communauté d'agglomération de Niort, dernière arrivée dans le projet en 2013, on aura investi et donc perdu 362.000 €. Petite consolation, la perte aurait pu être plus importante. Sollicitée pour rajouter un million au capital l'an passé, la CAN avait refusé, pas convaincue par les premiers résultats et la fiabilité du projet. Prudence est mère de sûreté. La suite lui aura donné raison.
Elle avait engagé 2,3 millions d'euros dans l'aventure (en participation au capital, avances remboursables et apports en comptes courants). Auxquels il faut ajouter 2,4 millions de garantie d'emprunt qui, là aussi, risquent fort d'être perdus (si le prêt a été entièrement utilisé). Les locomotives du projet, les communautés de communes du Pays Mélusin (Lusignan) et du Lezayen au début (communauté de communes de Melle ensuite) ont elles aussi perdu gros : 450.000 € par exemple pour la première. Du côté de la communauté d'agglomération de Niort, dernière arrivée dans le projet en 2013, on aura investi et donc perdu 362.000 €. Petite consolation, la perte aurait pu être plus importante. Sollicitée pour rajouter un million au capital l'an passé, la CAN avait refusé, pas convaincue par les premiers résultats et la fiabilité du projet. Prudence est mère de sûreté. La suite lui aura donné raison.
Francis Rogeon, président du
conseil d'administration de la SEML (et élu du Mélusin). « C'était
une unité vitrine en France pour promouvoir ce process, un process
fantastique. Il était de notre responsabilité d'investir et nous
n'avons eu aucune aide de l'Etat, de l'Europe, d'organismes divers…
Depuis avril, nous avions repris l'exploitation, cela aurait pu
s'équilibrer mais il y avait trop de passifs ».
Yves Debien, administrateur de la SMEL représentant la Région : « C'était un beau projet sur le plan industriel et environnemental qui méritait qu'on investisse. Mais il y a la réalité d'un marché, faussement libre. Un opérateur indépendant avec des techniques innovantes n'a pas réussi à faire sauter cette logique de marché protégé alors qu'il y avait des collectivités, a priori, intéressées. Il a été impossible de monter en puissance ».
Olivier Chartier, chef de file de l'intergroupe de l'opposition à la Région : « C'est un serpent de mer. Là encore, c'est un pari qu'on fait comme pour la filière électrique avec le sentiment que même quand tout le monde constate que ça ne marche pas, on continue mordicus et on met toujours au pot. A la fin, on s'aperçoit que l'addition est salée, 2,3 millions pour la Région et peut-être le double avec la garantie d'emprunt. Quand on met bout-à -bout Eco & Mobilité, Mia, Oxalor… Ça fait beaucoup d'argent public pour en arriver là ».
Séverine Vachon, opposition régionale : « On nous a vendu quelque chose de très novateur alors que le procédé n'avait jamais été éprouvé, les promesses de valorisation des déchets n'ont jamais été atteintes, l'Ademe se montrait très réservée, des projets avaient été abandonnés ailleurs… On ne s'est pas posé la question de la pertinence. C'était un choix politique. Et un échec, du même type que Mia ».
Philippe Mauffrey, vice-président de la CAN, chargé de l'environnement : « La société nous a demandé de rajouter 1 à 1,5 million au capital l'an passé. Il n'était pas question pour nous de mettre de nouveaux deniers publics dans quelque chose qui nous paraissait incertain et expérimental ».
Yves Debien, administrateur de la SMEL représentant la Région : « C'était un beau projet sur le plan industriel et environnemental qui méritait qu'on investisse. Mais il y a la réalité d'un marché, faussement libre. Un opérateur indépendant avec des techniques innovantes n'a pas réussi à faire sauter cette logique de marché protégé alors qu'il y avait des collectivités, a priori, intéressées. Il a été impossible de monter en puissance ».
Olivier Chartier, chef de file de l'intergroupe de l'opposition à la Région : « C'est un serpent de mer. Là encore, c'est un pari qu'on fait comme pour la filière électrique avec le sentiment que même quand tout le monde constate que ça ne marche pas, on continue mordicus et on met toujours au pot. A la fin, on s'aperçoit que l'addition est salée, 2,3 millions pour la Région et peut-être le double avec la garantie d'emprunt. Quand on met bout-à -bout Eco & Mobilité, Mia, Oxalor… Ça fait beaucoup d'argent public pour en arriver là ».
Séverine Vachon, opposition régionale : « On nous a vendu quelque chose de très novateur alors que le procédé n'avait jamais été éprouvé, les promesses de valorisation des déchets n'ont jamais été atteintes, l'Ademe se montrait très réservée, des projets avaient été abandonnés ailleurs… On ne s'est pas posé la question de la pertinence. C'était un choix politique. Et un échec, du même type que Mia ».
Philippe Mauffrey, vice-président de la CAN, chargé de l'environnement : « La société nous a demandé de rajouter 1 à 1,5 million au capital l'an passé. Il n'était pas question pour nous de mettre de nouveaux deniers publics dans quelque chose qui nous paraissait incertain et expérimental ».
Oxalor, c'est fini,
du moins à Lezay. Mercredi, le tribunal de commerce de Niort a
rejeté les deux offres de reprise de l'usine de traitement de
déchets ménagers gérée par la défaillante Société d'économie
mixte locale (SEML) du Mélusayen, mise en liquidation le 25 février
dernier avec un passif de 5 M€. La décision d'hier met fin
automatiquement à la poursuite d'activité qui avait été
autorisée jusqu'au 25 avril par les juges. Elle a aussi pour
conséquence le prochain licenciement économique des 12 salariés
de la SEML, que Me Thomas
Humeau va recevoir individuellement en entretien préalable, et la
future vente des actifs par ce même mandataire liquidateur. Une
vente qui pourra être à la fois en direct auprès de celui-ci et
aux enchères publiques, sous le marteau de Me Biard,
commissaire-priseur. L'inventaire ayant déjà été réalisé,
cette cession judiciaire interviendrait rapidement.
Deux rejets argumentés
Atlantique Polymères Valorisation (APV SAS),
établie à Courçon (17) et dirigée par M. Madec, voulait
modifier l'activité du site lezéen pour y réaliser la
récupération des déchets plastiques des collectivités
territoriales de la région et la transformation de ces déchets en
produits finis à usage desdites collectivités (bacs poubelles,
cellules de récupération des eaux, mobilier urbain). Les juges ont
écarté l'offre, au motif qu'elle prévoyait la création d'une SEM
au capital de 1 M€ avec participation des collectivités
locales, mais sans engagement écrit.
De son côté, la société SRPU SAS, établie à Saint-André (île de la Réunion) et dirigée par Nicolas Carpaye, souhaitait remplacer le procédé Valorom-Oxalor par le procédé Calcior, qui permet, comme le précédent, de faciliter la séparation de la partie organique et non organique des déchets non dangereux, ce qui aurait amélioré, selon le concepteur, la performance de l'outil de production. Le tribunal a rejeté le projet, jugeant l'offre « dérisoire » – elle achetait l'actif pour un euro – et considérant qu'elle n'apportait « aucune solution pour les déchets », qu'elle ne reprenait pas les stocks et qu'elle n'apportait aucune garantie bancaire sur les 700.000 € nécessaires au fonds de roulement.
De son côté, la société SRPU SAS, établie à Saint-André (île de la Réunion) et dirigée par Nicolas Carpaye, souhaitait remplacer le procédé Valorom-Oxalor par le procédé Calcior, qui permet, comme le précédent, de faciliter la séparation de la partie organique et non organique des déchets non dangereux, ce qui aurait amélioré, selon le concepteur, la performance de l'outil de production. Le tribunal a rejeté le projet, jugeant l'offre « dérisoire » – elle achetait l'actif pour un euro – et considérant qu'elle n'apportait « aucune solution pour les déchets », qu'elle ne reprenait pas les stocks et qu'elle n'apportait aucune garantie bancaire sur les 700.000 € nécessaires au fonds de roulement.
réactions
Michel Mazon, président de la SAS
Valorom, propriétaire des brevets Oxalor – qui n'appartiennent
pas aux actifs –, investisseur privé dans la SEML : « C'est
lamentable d'avoir laissé passer une occasion pareille ! Le
modèle économique n'a pas fonctionné, mais le procédé est
opérant. Ça n'est pas fini. On a juste perdu une bataille. J'ai
déjà d'autres dossiers avec des gens intéressés Ã
l'étranger. »
Yves Debien, maire de Melle, vice-président de la Région, qu'il représente comme administrateur de la SEML : « J'ai le sentiment d'un gâchis. Je regrette la décision un peu rapide du tribunal, d'écarter un projet novateur porté par Atlantique Polymères Valorisation et qui offrait une solution industrielle et écologique. J'espère que cette société pourra réaliser ce projet à Lezay, en se portant acquéreur du matériel. »
Yves Debien, maire de Melle, vice-président de la Région, qu'il représente comme administrateur de la SEML : « J'ai le sentiment d'un gâchis. Je regrette la décision un peu rapide du tribunal, d'écarter un projet novateur porté par Atlantique Polymères Valorisation et qui offrait une solution industrielle et écologique. J'espère que cette société pourra réaliser ce projet à Lezay, en se portant acquéreur du matériel. »
Daniel Dartigues
Qui va payer pour tout ce gâchis; ah oui je sais .... nous les couillons! |
Lo papet Montailhonés
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