Dimanche dernier, j'ai décidé au cours de ma promenade hebdomadaire, bien que ce fut l'ouverture de la chasse, de découvrir plus spécialement un ruisseau dont nous ne parlons que rarement : le Couture.
J'ai donc commencé par quitter le village de Montaillon vers l'ouest et suis descendu dans la vallée sous la stabulation, longeant hélas le ruisseau matérialisé par des restes de lavoirs et de magnifiques parterres de menthe d'eau en fleurs. La vallée embaumait de cette suave senteur capiteuse.
Mais avant de vous montrer quelques images de ce ruisseau à sec, hélas, je voulais vous parler d'un obscur membre de Montaillon, M. Picard, que nous portions en terre dans son cimetière familial en 1985.
Qu'avait-il donc fait ce M. Picard? Rien de spécial, si ce n'est que comme tous les combattants de 1940, il fut fait prisonnier. S’évada une première fois, fut repris. Stalag plus rigoureux; nouvelle évasion.
Démobilisé à Besançon. Hélas les allemands ont envahi la partie non occupée de la France, de ce fait ce sera la galère pour rentrer à Mougon.
Arrivée dans sa ville natale, ce petit bonhomme se rend "aux trois marchands" auberge de sa commune où nombre de ses "copains" sirotent au bar. Il entre, se fait connaître en enlevant glorieux et souriant ses lunettes de soleil. Tous lui tournent le dos, sauf un courageux qui vient lui signifier qu'il n'est pas le bienvenu : "on n'a pas de problèmes avec la Kommandantur"!
C'est en larmes un jeudi après midi, après avoir quitté sa partie de cartes hebdomadaire à la MPT de Montaillon, qu'il me raconta tout cela sur le retour vers sa maison de la Combe.
Alors anciens et nouveaux Montaillonais, lorsque vous descendrez par le petit chemin qui coupe avant la Combe, vous verrez sur votre droite et un peu en hauteur ce cimetière, au fond est sa tombe. Saluez-le respectueusement, car comme lui, ce sont ces humbles, ces petits, qui firent la grandeur de notre pays.
Après avoir suivi le Lambon à sec, je suis allé vers la confluence "Lambon-Aigonnay". Côté Lambon : "à sec", côté "Aigonnay" aigues viventes!
Puis j'irais jusqu'au "Couture" but ultime de ma promenade, pour mieux ressentir l'atmosphère des contes et légendes de ce petit coin de notre commune nouvelle.
C'est là que Salalaine la terrible sorcière du Lambon et son quarteron de chats, essaya de percer le secret porté par le ruisseau . . . et ses affluents.
C'est là encore que l'Ogre caché dans une grotte, essayera d'oublier sa triste condition de "monstre", bien qu'il fut plutôt : "bonasse".
C'est surtout le pays "d'Hégon", ce petit seigneur local, qui poussé par le chat "Fourchette", qui en réalité est un sarrasin perdu dans cette contrée et que Salalaine transforma en chat.
De leur amitié obligée dans un premier temps, puis réelle ensuite, naitra la victoire inatendue des forces bénéfices au territoire que représentait "Hégon", contre celles du mal, portées par Salaine ici et la dame de Niorut plus à l'ouest.
Tout cela est raconté dans les contes du Lambon.
Quelques photos de ces trois petites vallées qui constituent le nord de notre commune nouvelle : Aigondigné.
Voila, l'eau c'est l'élément le plus important pour notre existence, aujourd'hui nous la gaspillons avec des usages qui s'éloignent de ce pourquoi elle existe.
L'eau c'est le moteur de nos cellules, c'est le moteur de la vie des êtres de cette planéte, qu'ils soient végétaux, animaux ou êtres humains.
Peire
J'ai donc commencé par quitter le village de Montaillon vers l'ouest et suis descendu dans la vallée sous la stabulation, longeant hélas le ruisseau matérialisé par des restes de lavoirs et de magnifiques parterres de menthe d'eau en fleurs. La vallée embaumait de cette suave senteur capiteuse.
Mais avant de vous montrer quelques images de ce ruisseau à sec, hélas, je voulais vous parler d'un obscur membre de Montaillon, M. Picard, que nous portions en terre dans son cimetière familial en 1985.
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| Tombe de M. Picard, au fond |
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| Échafaudage avec les tables fabriquées par J-François, M. Picard enduit le mur |
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| M. Picard travaille pour l'AAVM |
Démobilisé à Besançon. Hélas les allemands ont envahi la partie non occupée de la France, de ce fait ce sera la galère pour rentrer à Mougon.
Arrivée dans sa ville natale, ce petit bonhomme se rend "aux trois marchands" auberge de sa commune où nombre de ses "copains" sirotent au bar. Il entre, se fait connaître en enlevant glorieux et souriant ses lunettes de soleil. Tous lui tournent le dos, sauf un courageux qui vient lui signifier qu'il n'est pas le bienvenu : "on n'a pas de problèmes avec la Kommandantur"!
C'est en larmes un jeudi après midi, après avoir quitté sa partie de cartes hebdomadaire à la MPT de Montaillon, qu'il me raconta tout cela sur le retour vers sa maison de la Combe.
Alors anciens et nouveaux Montaillonais, lorsque vous descendrez par le petit chemin qui coupe avant la Combe, vous verrez sur votre droite et un peu en hauteur ce cimetière, au fond est sa tombe. Saluez-le respectueusement, car comme lui, ce sont ces humbles, ces petits, qui firent la grandeur de notre pays.
Après avoir suivi le Lambon à sec, je suis allé vers la confluence "Lambon-Aigonnay". Côté Lambon : "à sec", côté "Aigonnay" aigues viventes!
Puis j'irais jusqu'au "Couture" but ultime de ma promenade, pour mieux ressentir l'atmosphère des contes et légendes de ce petit coin de notre commune nouvelle.
C'est là que Salalaine la terrible sorcière du Lambon et son quarteron de chats, essaya de percer le secret porté par le ruisseau . . . et ses affluents.
C'est là encore que l'Ogre caché dans une grotte, essayera d'oublier sa triste condition de "monstre", bien qu'il fut plutôt : "bonasse".
C'est surtout le pays "d'Hégon", ce petit seigneur local, qui poussé par le chat "Fourchette", qui en réalité est un sarrasin perdu dans cette contrée et que Salalaine transforma en chat.
De leur amitié obligée dans un premier temps, puis réelle ensuite, naitra la victoire inatendue des forces bénéfices au territoire que représentait "Hégon", contre celles du mal, portées par Salaine ici et la dame de Niorut plus à l'ouest.
Tout cela est raconté dans les contes du Lambon.
Quelques photos de ces trois petites vallées qui constituent le nord de notre commune nouvelle : Aigondigné.
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| Lavoir d'été |
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| La "Font Bianche" |
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| Fleurs de menthe sur les bords de l'Aigonnay |
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| L'Aigouna cante! |
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| Vaches au pré, à l'ombre au bord de l'eau! |
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| Petit pont de pierre sur l'Aigonnay, entrée dans la vallée du "Couture" |
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| Entrée secrète pour trolls ou farfadets |
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| Chemin sombre et mystérieux le long du Couture |
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| Là dans la fourche en haut à gauche; un Troll m'observe! |
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| C'est ici que toutes les quatre lunes, Salalaine organise son "sabbat des chats" |
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| Le voila l'invisible Couture, il court caché sous la végétation |
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| Vif, menu certes, mais bien réel et dynamique! |
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| Par instant il se montre, se gonfle de suffisance, se prendrait-il pour le Lambon? |
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| Au sommet du vallon pierres énormes, vestiges anciens de luttes |
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| Au fond en "zoomant" vous apercevrez l'arbre emblématique du bourg d'Aigonnay! |
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| Lavoir d'été et son "moulin" |
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| Jeu proposé par nos amis et voisins de Thorigné |
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| Ce joli chemin en bas de la fontaine blanche : "le Lambon"! |
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| Confluence "Lambon-Aigonnay", ce côté Lambon |
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| Confluence "Lambon-Aigonnay", ce côté Aigonnay |
Voila, l'eau c'est l'élément le plus important pour notre existence, aujourd'hui nous la gaspillons avec des usages qui s'éloignent de ce pourquoi elle existe.
L'eau c'est le moteur de nos cellules, c'est le moteur de la vie des êtres de cette planéte, qu'ils soient végétaux, animaux ou êtres humains.
Peire
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