lundi 3 février 2020

Aqui ..... Aqui .....

Oui Aqui c'est le nom que j'ai donné à un bien curieux chien de Montaillon, qui parfois m'accompagne dans mes promenades en semaine.

Depuis le début de l'année c'est la troisième fois que cette jolie bête me rencontre et reste . . . sagement à mes cotés.

Je pense savoir quels sont ses propriétaires, mais absents la journée, cette bête qui doit s'ennuyer, . . . fugue!

Aujourd'hui, je l'ai rencontré devant la stabulation, elle importunait une jeune femme de Mougon faisant son jogging accompagnée d'une jeune "braque de cette pauvre république de Weimar". La jeune femme était inquiète. J'ai gardé Aqui  jusqu'à ce que la Mougonnaise eut quitté le chemin des trois bois.

Puis après avoir discuté avec mon copain paysan, j'ai repris ma promenade le long du Lambon libérant l'animal.

Aqui eut tôt fait de disparaître au sommet de la côte retrouvant sûrement la trace du braque. Alors naturellement j'ai appelé : "aqui, aqui" (ici en castillan) et  . . . . . le chien réapparut!

Aqui devait-être son nom car il lui répondait!

Depuis quelques temps des animaux plus ou moins bizarres, viennent trouver refuge dans mes granges. La semaine dernière un bouc nain. Venant chercher du bois pour mon poêle, j'ai trouvé cette bête que j'ai rapidement identifié. Son propriétaire semble habitué à ses fugues!

J'ai eu peur que l'animal ne soit gravement malade, il gémissait lorsque l'on voulait le toucher.
Pourtant samedi 1 février, j'ai cru, je suis sur, l'avoir revu attaché avec une chaîne, le long de la route, qui va du bourg d'Aigonnay à la rivière. Il était avec sa chèvre, comme lui attachée, probablement pour brouter de la bonne herbe . . . 

Le but de ma promenade de ce matin était de voir si l'eau dans la vallée baissait, car hier nombre de chemins de la vallée, ainsi que de celle de l'Aigonnay, étaient impraticables.

Aqui assis devant mon bâton de berger

On trottine tranquillement "on the road again"

Aqui se "purge"

Hanibal, c'est son nom, bien triste dans la grange

Que me vols amic! semble dire inquiet l'animal

Lavoir d'été, inondé

Ruisseau à gauche, chemin à droite!

lambon plein

Heureusement qu'il y a les murs de soutènement

Décrue dans la vallée

L'ancien moulin de Montaillon, là aussi décrue

Ah! j'oubliais, dés que nous rencontrions le ruisseau, Aqui sautait à l'eau!

Lambon vu du grand pont, ça déborde encore

Au dessus de la vallée dors éternellement M. Perault de Thorigné inhumé en . . . 1920!

Serge entretient toujours, le respect aux parents

Dans les haies, déjà de petites fleurs, bien trop tôt

Aimons ce que nous offre la Nature, respectons ses cycles de vie, qui en nous sont inscrits.

Les appareils électroniques qui sont censés pallier nos insuffisances, nous aider à mieux nous comprendre et à résoudre les problèmes du monde,  nous éloignent toujours plus vite, toujours plus loin du . . . jardin originel, nous condamnant à court terme.

Mon papet Lassalle me disait en Gascon : 

Se la terra
es ua ort
Que jamai pas olvidar, drolet
Que tamben es tua.

Vous traduirez facilement si vous connaissez un peu le latin "de cuisine", l'italien, le castillan . . . . 


Peire

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