dimanche 4 mars 2018

Ce n'était pas ma tasse de thé .... pour cause!

Français vous avez la mémoire courte, disait le "maréchal". Il disait aussi : "les murs ont des oreilles".

Ici je vous parlerais de la mémoire des habitants du Pays Mellois.

Il y a déjà plus de dix ans que certaines et certains, élus communautaires, élus dans cet outil d'appui au "Pays Mellois" qui se nommait "Conseil de développement du Pays Mellois", pensaient en l'urgence de fusionner un certain nombre d'instances, dans une seule pour créer une nouvelle structure.

Nous avons réalisés de nombreuses études, sur la spécificité du pays, ses difficultés, ses atouts, sa population, son ou ses bassins d'emplois. Nous avons passé énormément de temps à peser le pour et le contre, en fonction des connaissances du moment, des législations en cours et des directives nouvelles.

Il nous paraissait donc évident de fusionner les communautés de communes existantes pour créer une nouvelle entité en respectant un certain nombre d'objectifs déjà posés pour elles mêmes par les communautés existantes.

Bien sur les problèmes principaux étant d'ordre financiers, il faudrait à court terme "égaliser" nos diverses taxes, les lissant sur un mandat ou  deux pour mettre en route cette structure.

Le président du Pays mellois de l'époque, Eric Gautier, était l’artisan principal de cette perspective.

Hélas, beaucoup de "Cassandres" dans ce beau pays; on laissera donc passez le temps. Des conflits de personnes, des intérêts personnels, auront raison de cette belle idée inéluctable.

Oui je sais, il est facile de réécrire l'histoire à posteriori. 

Aujourd'hui, l’État nous oblige à nous marier dans la brutalité. Je dis brutalité car rien ne fut préparé. Aujourd'hui nous découvrons des distorsions financières qui seront résorbées sur douze années mais au détriment de notre ancienne communauté de Celles sur Belle. De plus l'inquiétude est grande sur la compétence scolaire.

Il est bien évident que dans notre démocratie tout le monde peut s'exprimer, d'autant plus facilement lorsque l'on est pas concerné. C'est un peu, beaucoup, ce qui se passe avec la compétence scolaire, sachant qu'un grand nombre de petites communes du territoire, n'ont plus d'écoles, ou sont en regroupement pédagogique avec une commune voisine.

A qui donc la faute de tout se gâchis! A celles et ceux en en responsabilité à cette époque qui ne surent dépasser leurs petits intérêts pour concevoir un territoire qui aujourd’hui serait en capacité de résister à l’attractivité du Pays Niortais.

Nous nous sommes efforcés sur le territoire de la communauté de commune de Celles sur Belle de créer les conditions pour attirer les jeunes couples avec enfants. 

Réfection des écoles de Mougon, vie associative importante, brassage de population, sachant de nos nouveaux citoyens allaient vers le bassin d’emploi du Niortais.

Les nouveaux arrivants ne ce sont que peu investis dans la vie locale, aussi le destin du Pays Mellois ne les intéresse pas; comme l'avenir d'un territoire c'est sa jeunesse ........ vous comprendrez facilement mon inquiétude, oh pas pour moi et mes 71 ans, mais pour vous jeunes citoyennes et citoyens qui l'êtes si peu!


25 juillet 2006   

Sur cette photo du 25/07/2006, bientôt 12 ans, vous reconnaissez M. Francis Proust, maire de Thorigné, Monsieur Eric Gautier, Président du Pays Mellois ( qui n'est pas une state de plus, mais un outil de gestion des communautés de communes du Pays Mellois), Madame Vina, Monsieur Lévêque. 

Cet article annonçait enfin l’événement : "le mariage de nos deux communautés". Que nenni, ce serait 11 ans plus tard aux forceps!

Aujourd'hui, nos élus communautaires (Mougon-Thorigné), conduits par Monsieur Francis Proust, maire, dénoncent un certain nombre de choses, ce avec raison. Mais n'est pas un peu tard?

De plus notre édile fustige toujours avec raison le centralisme "Mellois" auquel nous nous exposons (la compétence scolaire, le lissage des taxes, .....); mais la réalité c'est aussi qu'au niveau de nos communes rurales mal taillées de nombreuses fois, les hameaux sont exclus depuis longtemps des avancées qui touchent les bourgs. On parle de "revitalisation des bourgs" en laissant "murriendo las aldeas" '(vous traduirez).

Il en est ainsi en France, laissons vivre les gros et mourir les "maigres". C'est bien pour cela qu'il faut réfléchir tant qu'il est temps, construire des scénarios honorables pour tous, sinon on donne la main à l’état et tout le monde sait par avance comment cela se termine. 

Peire

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